Prequel du Solitaire

-Smith !

Je me retourna mais ne vis personne.

-Heho ! Smith !

Ah, je reconnaissais cette voix criade et discordante qui m’appelais par mon surnom, c'était Haraas, ma "mère" adoptive, toujours aussi vieille et désagréable. Elle m'appelais depuis l'orée de la forêt.

-Dépêche toi de revenir !
-Je ne suis plus un gamin Haraas, j'ai 20 ans !
-20 ans ce n'est rien dans une vie d'elfe.
-Ouai mais je suis tout de même assez grand pour chassez tout seul. Ça a toujours été comme ça de toute façon,murmurais-je.
-Mais fait vite, j'ai faim !

Pfff tu parle d'une mère, elle aurait mieux fait de ne pas tombé sur mon panier étant petit. Je ne la décrirais pas plus que ça physiquement, c'était un...truc humanoïde que je ne saurait décrire tellement elle était moche, son immense chapeau avait toujours recouvert son visage. Elle tenait un vieille ferme toute moisie pas très loin de la forêt où je m'enfonçais, jamais elle n'a été gentille avec moi, jamais ne m'as éduqué. Heureusement que j'ai appris à me débrouiller seul. La forêt elle au contraire je l'ai toujours apprécié, elle regorge toujours de gibier, l'ambiance y est très chaleureuse. J'adore m'y promener, et au beau milieu de cette forêt se trouve  un endroit que je connais... bah depuis le début.

  Je m’avançais dans la forêt petit à petit en direction de cet endroit magique. Les oiseaux chantais et une douce brise chaude me balayas le visage me faisant oublier ma "mère" (autrement dit mon fardeau) Les ombres du feuillage dense se reflétaient sur l'humus légèrement humide dans lequel je laissant mes trace de bottes. Le printemps commençant tout juste une couche de mousse végétale recouvrait le sol et les troncs des arbres. Ça y est ! Enfin arriver, à mon havre de paix. C'était un lac, un simple lac, celui où m'avais trouver Haraas, un lac magnifique. Une eau... telle de l'huile, une couleur d'un bleu sombre et transparent à la fois, vous auriez vus cette eau !!! Il n'était pas très grand (enfin je suppose, je n'en n'avait jamais vus d'autres) mais c'était pour moi l'endroit le plus tranquille au monde. La ferme est trop active, c'est donc là que je venais me ressourcer, seul car Haraas me harcelant et les animaux criant c'est bien beau mais je préfère à mille fois la solitude.

  J’enlevai donc mes bottes ainsi que mes habits en cuir de vache en gardant le précieux collier de ma mère pour m'avancer lentement dans l'eau à la température parfaite. Je nageas jusqu'au centre, retins et plongeas comme à mon habitude. Je voyait les reflets argentés des quelques poissons vivant dans ce lac étant eux aussi là depuis un peu plus d'une dizaine d'année (sur plusieurs générations de poissons bien sûr) Aaah quelle sensation agréable que d'être dans cette eau pure en étant libre!!! Je restai quelques secondes à observer la poiscaille puis je remontai pour replonger ensuite, il fallait bien que j'attrape quelques poissons sinon j'allais me faire engueuler (remarque je me fait engueuler même lorsque je rapporte à manger alors...) donc je plonge, je poursuit un poisson et je n'arrive pas à l’attraper bien sûr, il est plus agile que moi mais vus que je suis borné, je continu à le poursuivre et il m'emmène de plus en plus profondément. Plus que ce que j'avais l'habitude d'aller mais je le suis, je ne pouvais pas laisser m'échapper un vulgaire poisson tout de même. Je descend et je descend plus que je ne devrait et j’aperçois pour la première fois le fond rocailleux où la lumière du soleil se reflétait légèrement. Je commençais à manquer d'air et à m'étouffer. Je perdis de vue le poisson et j'allais remonter lorsque quelque chose m'interpella, quelqu chose de presque imperceptible, quelque chose de sombre. Je n’eus pas le temps de réfléchir, je le pris vite dans mes mains et commençai à remonter. "Ouah qu'est ce que c'est lourd !" j'avais du mal à le soulever avec moi mais ma conscience me "disait" de le faire ce qui est COMPLÉTEMENT IDIOT !!! La panique montait en flèche, l'oxygène manquai de plus en plus. Comment faire, je vais mourir, ici, dans ce lac ! Mes poumons me brûlais ainsi que mes muscle, je n'avais plus d'oxygène et... je perçai la surface dans une gerbe d'eau.

  Jamais je n'avais été aussi proche de la mort, je pouvait presque lui serrer la main. Cet objet noir profond toujours dans mes mains. Il était lisse, aucune éraflure, aucune rayure et surtout, il n'émettait aucun reflet, comme si il absorbait la lumière, c'était très étrange. Je le posai et m’asseyais sur le sable de la verge pour le contempler de plus près lorsque soudain, il se mit à bouger ! Il avait des soubresauts et des craquelures commença à courir à sa surface, j’étais tétanisé, je ne savais pas quoi faire ni ce qui allais se passer. Soudainement, l'objet s'ouvrit en laissant échapper un lumière, je me cachai les yeux avec le bras pour me protéger. Lorsque cela s'estompa, je le retirai et vis... un petit être tout fébrile, tout blanc qui reflétait la lumière du soleil d'une telle force que j'en avais presque mal à la tête. Ce petit être dégoulinant d'un liquide transparent et visqueux ne correspondait à rien de ce que je connaissais, il avait des ailes comme celles des chauves-souris, des dents acérées, des griffes et des écailles. Il était quelque chose de totalement nouveau mais je n'en n'avait pas peur, nan. Au contraire je le trouvait réconfortant. Il ouvrit ses yeux du même noir que son œuf(?), me regarda et vint se blottir contre moi en trébuchant. Ces écailles me faisait un mal de chien vus que je ne portait pas de vêtements mais sa présence me faisait encore plus de bien. Il n'a pas émit un seul bruit mais j'ai tout de suite sut que nous allions être amis, les meilleurs amis du monde. Ne me demandez pas pourquoi, je le savais c'est tout. Un ami !!! J'avais un ami !!!

Et voilà un petit pâté qui m'as pris du temps mais j'en suis content :3